Quelques points à retenir sur l’entretien du système d’assainissement de votre bâtiment

Il faut savoir que l’entretien de votre système d’assainissement est une obligation. D’ailleurs, cette opération permet de bénéficier d’une installation pérenne et efficace. Elle évite, en outre, l’accumulation des boues et l’écoulement des effluents. Elle garantit un bon état écologique de l’eau et préserve l’environnement ainsi que les sols. Voici différentes méthodes pour obtenir une installation respectant les normes.

    1. Les différentes techniques d’entretien des réseaux d’assainissement

  • L’hydrocurage

L’hydrocurage est un des nombreux procédés d’entretien d’un système d’assainissement. Il permet d’éliminer le calcaire, les résidus de savon, les mauvaises odeurs et les flux d’eaux usagées de votre canalisation.

Pour nettoyer vos canalisations, vous avez besoin d’un camion hydrocureur avec un débit de 60 litres d’eau par minute et une pression de 150 bars. La technique d’hydrocurage s’adapte à tous types de réseaux qu’ils soient petits, moyens ou grands.

Pour rendre plus efficace ce type d’entretien, une inspection par caméra des canalisations est recommandée.

  • L’inspection par caméra

En fait, l’inspection par caméra est une étape à réaliser avant l’hydrocurage. Elle permet d’identifier la source du problème de votre canalisation (rupture de tuyauteries, agglomération de résidus ou amas de racines). Elle permet également de localiser l’emplacement du dysfonctionnement.

Pour les conduits, les réservoirs ou des appareils de volumes plus importants, le contrôle des conduits s’effectue à l’aide d’un endoscope. Elle détecte facilement une fuite, une défaillance mécanique interne, des traces de corrosion, etc.

Pour que la caméra puisse répondre au mieux à vos attentes, privilégiez les modèles légers et avec une longueur de plusieurs centaines de mètres. Préférez également des appareils qui disposent d’un diamètre minimum de 25 mm ou de 600 mm au maximum.

Avant de choisir votre caméra, tenez également compte de l’encombrement, du type de visée, de l’angle de vision, du type de capteur, de la profondeur du champ, de la direction, de la portée, du mode d’éclairage et du type de données affichées sur l’écran. De même, les performances d’étanchéité sont à considérer.

Une caméra d’inspection des canalisations doit, en outre, disposer d’une console d’affichage. Celui-ci comprend l’écran de visualisation, le système d’enregistrement et les contacteurs de commandes. Pour être plus pratique, pensez à utiliser des câbles de connexion, des batteries, des fusibles de charge, etc.

  • Le curage

Le curage est une technique destinée à l’entretien d’un système d’assainissement collectif. Pour des canalisations bouchées, le mieux est de choisir un curage technique suivi d’un nettoyage avec des jets à haute pression. Vous pouvez aussi opter pour le traitement biologique qui se sert de l’azote et du phosphore pour libérer les bactéries.

D’une manière générale, vous devez procéder au curage de canalisation tous les quatre ans. Attention, il peut endommager vos conduits s’il est fréquemment réalisé. Pour mener à bien le curage de vos conduits, prenez contact avec une entreprise spécialisée comme AF ASSAINISSEMENT.

  • Le détartrage

Le détartrage est une autre technique d’entretien de votre système d’assainissement. Il se réalise avec de la soude ou de l’acide chlorhydrique. Vous pouvez aussi adopter un nettoyage plus écologique en vous servant d’un mélange de vinaigre blanc bouilli et du bicarbonate. Pour avoir le résultat recherché, laissez les produits agir une nuit.

  • La vidange

La vidange fait partie des techniques d’entretien d’un système d’assainissement. Elle s’effectue tous les quatre ans et chaque fois que le niveau de la boue atteint la moitié du volume de la fosse. Les points à vérifier lors de la vidange sont nombreux : compression du sol, dégrilleur, bac dégraisseur et préfiltre.

Si vous confiez la vidange de fosse à un professionnel, celui-ci doit vous remettre un bordereau qui contient le nom, la raison sociale du vidangeur, le numéro départemental d’agrément, l’identification du véhicule, la date de la vidange, le lieu d’élimination, la quantité des produits vidangés, etc.

Jacques Himel Auteur