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Tout savoir sur l’entretien d’un séparateur d’hydrocarbures

Les aires de lavage, les parkings, les stations-services ainsi que les sites industriels et les garages automobiles sont équipés d’un séparateur d’hydrocarbure. Il s’agit d’une installation obligatoire pour ces types de site, car le séparateur d’hydrocarbure filtre l’eau usée avant qu’elle ne soit évacuée dans les canalisations publique. Comment l’entretenir ? On vous dit tout dans cet article.

Comment fonctionne un séparateur d’hydrocarbure ?

Il contient deux compartiments. La première partie appelée débourdeur réceptionne l’eau usée. Les boues ainsi que les particules plus lourdes que l’eau sont piégées et stockées dans le débourdeur. Un dégrilleur fait office de blocage pour les gros flottants. Ensuite, l’eau débarrassée de ces crasses arrive dans la partie appelée déshuileur. Un mécanisme ressemblant à un nid d’abeille se charge de coaguler les traces d’huile et d’essence dans l’eau. Ces hydrocarbures flottent et s’accumulent à la surface de l’eau. Lorsqu’il y a une forte accumulation d’hydrocarbures, un flotteur plus lourd que les particules hydrocarburés et plus léger que l’eau, garantit que l’eau évacuée soit déchargée de toutes ces particules. Le séparateur à hydrocarbures possède une alarme servant à indiquer qu’il faut réaliser une vidange.

Comment réaliser le nettoyage d’un séparateur à hydrocarbure ?

Pour qu’un séparateur à hydrocarbure fonctionne correctement, il requiert un entretien et un lavage régulier. Comme pour les travaux d’assainissement, cet entretien doit être effectué par des professionnels agréés en assainissement et en vidange. L’ouverture du séparateur, sous forme de plaque d’égout se trouve accessible depuis la surface du parking ou de la station-service. Ensuite, un camion d’intervention sert d’accumulateur de l’eau déchargée en particules et en boues et autres saletés, se trouvant sur la partie supérieure du débourdeur et dans la partie inférieure du déshuileur.

Dans un premier temps, le professionnel en vidange de séparateur à hydrocarbure se débarrasse des boues et des gros flottants chargés en hydrocarbures situés dans le débourdeur. Il pompe également les eaux hydrocarburées dans le second compartiment du séparateur. Le séparateur vidé, le technicien procède alors au nettoyage des divers compartiments pour garantir son bon fonctionnement et sa longévité. La capacité d’un séparateur varie entre 500 jusqu’à 50 000 L. Ainsi pour les mécanismes de grands volumes, il faut que le technicien pénètre à l’intérieur de l’ouvrage afin de s’assurer de la propreté des surfaces. Cette procédure se réalise dans le respect total des normes de travail en espace confiné.

C’est également le moment propice pour vérifier le bon fonctionnement du flotteur. Ce dernier sera remplacé en cas de dysfonctionnement ou de panne. Les eaux déchargées de particules et de boues, aussi appelées eaux interstitielles, sont versées dans le séparateur d’hydrocarbure. Enfin, les techniciens se chargent de transporter, d’évacuer les déchets, les eaux et les boues hydrocarburés dans les centres de traitement spécialisés à cet effet.

Comment entretenir un séparateur d’hydrocarbure ?

Afin de garantir le bon fonctionnement de votre séparateur d’hydrocarbure, il y a quelques bonnes habitudes à adopter.

  • Installez un séparateur d’hydrocarbure convenant aux besoins de votre utilisation. En effet, s’il se trouve trop petit, il va se remplir très vite et risque de déborder. Alors qu’un séparateur trop volumineux engendre une complication lors du nettoyage, car la boue va s’entasser et se coller au fond de l’engin.
  • Procédez à un nettoyage régulier, avec une fréquence correspondant à la vitesse de remplissage de votre séparateur à hydrocarbure.
  • Lors des nettoyages de l’engin, demandez à ce que les spécialistes vérifient l’état des alvéoles (nid d’abeille) et du flotteur. Procédez à son remplacement au besoin.
  • Contactez un professionnel agréé et expérimenté pour réaliser le nettoyage de votre séparateur d’hydrocarbure.

L’entretien des séparateurs d’hydrocarbure reste une procédure importante, à réaliser au moins deux fois par an.

Jacques Himel Auteur